Les démarches participatives constituent désormais une dimension incontournable de l’action publique territoriale. De plus en plus d’acteurs (agents publics, acteurs associatifs,
élus...) issus d’univers professionnels variés (vie des quartiers, aménagement urbain, développement durable, transports...) ont désormais la responsabilité de conduire et d’animer ces
démarches.
La scop Oxalis que j'ai
choisi de rejoindre, rassemble des entrepreneurs-salariés motivés par l'avenir, le partage et la construction coopérative de projets vivifiants. La gestion des ses quelques 200 membres,
respire au rythme des outils participatifs et facilite la transmission de son savoir-faire à ses entrepreneurs-salariés. L'expérimentation quotidienne des outils participatifs permet d'en mesurer
ses effets extraordinairement porteurs d'énergie et de bienveillance.
Par conviction, j'ai approfondi ces outils qui viennent parfaitement s'harmoniser à ceux de la communication empathique.
Nous accompagnons et facilitons toute forme de démarche participative, de soutien à l’émergence de l'intelligence collective au service de l'humain.
Toute rencontre ou réunion, faisant intervenir un grand nombre de participants dont l'ambition est de trouver un accord, semble être un défit. Arriver à conclure un accord satisfaisant chacune des parties, co-construire un projet collectif répondant à chaque attente est pourtant la mission que se donnent les animateurs/facilitateurs de projets participatifs.
Plus les sujets sont sérieux et engageants (projet de territoire, choix d'un plan de circulation ou d'un aménagement collectif, projet associatif ou d'établissement scolaire, participation à la vie d'un quartier ou d'une commune...), plus on pense que les experts peuvent nous porter secours. Pourtant, dans la réalité, il est souvent constaté que les usagers du service auraient souhaité que les choses soient différentes.
Comment permettre aux experts techniques de coller au mieux aux attentes des "usagers"?
L'accompagnement de démarches participatives permet de reconnaître et mettre en lumière l'expertise d'usage. C'est à dire permettre aux utilisateurs de services de contribuer activement à la construction du projet,
Principes de la démarche participative :
Les missions de l'animateur:
Le facilitateur aide un groupe à comprendre ses objectifs communs et l'accompagne pour s'organiser et atteindre ces objectifs. Il emploie le plus souvent des outils et méthodes d'intelligence
collective pour faciliter les réunions.
Certaines de ces responsabilités sont peu habituelles et demandent une capacité de distanciation par rapport à l’action, d'où l'importance de faire appel à un facilitateur expérimenté et
extérieur au projet directe. Ces compétences permettent un gain de temps et développent la confiance entre les partenaires, ciment de l’efficacité collaborative.
Nos règles éthiques :
Quelques outils de base
Jouer et travailler, deux mots qui nous semblent a priori antinomiques et pourtant… Structurer ses séances de travail collectif comme des jeux permet de renforcer la mobilisation
des participants et d’aboutir rapidement à des résultats très efficaces.
Ce type de méthode participative de travail renforce l’engagement des participants dans un projet qui les concerne collectivement et permet de s'adapter à des
environnements complexes et mouvants. Favoriser l'entraide et éviter toute compétition fait parti du projet.
La palette des jeux (outils) est très large et englobe à la fois des jeux de stimulation et
de régulation de la prise de parole. D'autres outils permettent de favoriser le travail en groupe et une restitution validée par les participants.
Le facilitateur crée les conditions nécessaires pour que :
Quelles sont les différences entre un animateur de réunion et un facilitateur ?
Idéalement aucune, le facilitateur est un animateur de réunion et le garant que celle-ci soit pleinement satisfaisante pour chacun des participants.
Responsabilité du facilitateur (aperçu non exhaustif).
En amont de la réunion :
Pendant la réunion
En aval de la réunion (selon l'accord avec le demandeur)
Les domaines de l'utilisation des démarches participatives concernent par exemple :
Exemple de suivi
L’Assistance à Maîtrise d’Usage est un
accompagnement des professionnels du bâtiment et des usagers dans l’objectif de l’obtention d’une efficience durable du bâti : la performance énergétique alliée au bien-être. Cette médiation
socio-technique innovante prend en compte les enjeux du changement dans le contexte de l’usage de bâtiments performants.
Auprès des occupants, l’AMU se traduit par la mise en place des dynamiques collectives et participatives : co-construction de guide de l’habitant, inauguration festive, animation de groupes de
travail sur l’usage ; mise en place concertée d’indicateurs de suivi, challenge collectif sur l’énergie, visite technique du bâtiment, etc.
Cela étant dit, la partie essentielle de l’AMU se situe dès la conception, car il s’agit d’accompagner la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre à la prise en compte des enjeux de l’usage.